dans quelle étagère

J'ai toujours pensé que le blog était ma petite liberté, mon chez moi, quand dans la vrai vie, ce n'était pas toujours facile. Eh bien, qu'on pouvait se faire un petit monde idéal sur la blogosphère. Avec une envie de partager, mais aussi de garder son indépendance. Mais finalement ça ne s'est pas fait comme cela. Avec l'arrivée des statistiques, il y a eu l'audience, avec la volonté d'avoir bien sûr toujours plus de lecteurs, quitte à se perdre et  enfin perdre toute sa bonne volonté.

J'aimerais que dans ce blog, je sois moi-même - tâche difficile. Je suis tellement influençable.

Ce soir, un ras le bol général, et chose rare un peu perdue. Beaucoup de fatigue, de lassitude. Malgré la qualité du livre et du disque,  la consolante qui débute dans la même état d'esprit que le mien, l'écoute de Bashung qui n'est pas non plus dans le meilleur optimisme,  ça n'arrangent pas les choses.

Alors c'est moi ce soir qui écrit un peu de mes états d'âmes,  pour m'évader et tenter d'y voir plus clair...